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Les options éthiques de la méthode RAMAIN
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Une formation non finalisée
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Autrui est une nécessité interne
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Attention ou attente
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L'imprévu. l'inconnu - l’animation
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​Création : disponibilité dans l’agir
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L’attitude d’intérêt
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Le doute alimente la recherche
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©Pécub

Du point de vue éthique

  • L’homme ne devient homme qu'en s'engageant, et le 1er engagement est vis-à-vis de lui même.

  • L’homme est un être en relation.

  • La relation n'est qu'interindividuelle (relation à ce que l'on respire ...)

  • On n'est homme que dans la mesure où l'on reconnaît d'autres hommes.

  • Permanence à soi et à l'environnement.

  • Chacun est responsable de la relation et de lui-même dans la relation.

  • Il s'agit d'une relation à soi dans sa corporalité et non d'une relation à l'image sociale et émotionnelle de soi.

  • La relation est réciproque.

  • Relation à soi ne passant pas par l'image.

- Une formation non finalisée

« L’objectif est de l’ordre de l’objet ; quelque chose d’objectal ou d’événementiel…

Le projet en revanche est de l’ordre du sujet, car il est tout autre chose qu’une stratégie, qu’un plan, qu’une machination…

C’est dans ce sens qu’un objectif est fini, fermé, instantané et immobile en soi, alors qu’un projet est à développer, à amender si c’est un projet de loi, à aménager si c’est un ouvrage de génie civil, à pétrir si c’est la pâte du boulanger ; dans tous les cas à mener à bien, à gérer, à réaliser, à vivre. »

 

- Accepter de faire sa place à l’inconnu

« Accepter l’inconnu, c’est accepter que la relation qui s’établit entre les élèves ou les stagiaires qui me sont confiés et l’objet de l’apprentissage existe en dehors de moi, qu’elle me reste par nature insaisissable. C’est accepter que du modèle théorique défini par les psychologues et qui peut m’être utile pour observer, comprendre et agir sur le développement ou l’acquisition de connaissances, au vécu de telle personne, il y ait une distance où se glisse l’imprévu du vivant. Accepter l’inconnu, c’est ne pas déterminer à quelque moment que cela intervienne qu’un tel de toutes façons n’y arrivera jamais, que tel autre est doué pour les mathématiques. »

 

- Autrui est une nécessité interne

« On pense tellement évident le rôle du groupe dans la structuration d’une personne qu’on le croit inhérent au phénomène groupe. Or, très souvent, le groupe n’a pas les conditions nécessaires pour avoir un rôle actif dans la structuration de chacun de ses membres…

Fait-on véritablement confiance à l’individu capable d’être responsable de son projet d’évolution ? Est-il véritablement sujet ?…

Simonne Ramain n’a jamais envisagé sa pratique pédagogique autrement qu’en groupe…Faisant confiance à l’individu, elle crée par le biais de sa méthode un dispositif complexe et riche, dans lequel chacun est responsable de sa structuration. »

 

- Création : disponibilité dans l'agir

« Le point de départ de la créativité nous semble être le moment où l’acte réponse n’est influencé que par l’image mentale qui le suscite et le matériau à utiliser. Un acte de création nous semble beaucoup plus pur, plus vrai lorsqu’à partir d’un stimulus (la proposition, utilisée comme le serait un aimant) l’image mentale choisit et regroupe autour d’elle tous les éléments dont elle a besoin : elle les choisit mais ne les subit pas ; ces éléments présents, en vrac, en puissance, non encore conditionnés qui, de ce fait, n’ont pas de détermination définie, restent disponibles au premier appel, prêts à fusionner avec d’autres, toujours différents, susceptibles de consolider momentanément leur propre affirmation. » (Simonne Ramain)

 

- Faire attention ou être attentif

« On peut parler de faire attention d’une manière plus ou moins focalisée. Or Simonne Ramain, même au moment où elle nous demande de faire attention à quelque chose, nous demande de faire attention à tout, à l’objet, à soi-même, au groupe, à l’environnement, à nos expectatives, à nos désillusions, à la complexité d’un phénomène, à la globalité de la situation…

L’attention, définie ainsi, n’est, somme toute, qu’une attente active qui, enracinée dans le présent, se déploie dans le temps. »

 

- L'attitude d'intérêt

« La qualité dominante de l’être est, semble-t-il, la vigilance, cette attitude d’attention qui fait que présent à soi-même on l’est aussi à ce que l’on fait.

C’est cela qu’il faut éduquer avant toute chose et qu’il ne faut pas cesser d’entretenir. Il faut donc chercher en tout et partout ce qui éveillera cette conscience, cette présence ; il faut faire naître cette attitude vigilante qui engagera l’être dans l’action et le rendra lucide à ce qu’il vit.

Si l’être est conscience, c’est en développant cette conscience qu’on développe l’être. »

 

- Le doute alimente la recherche

« Le risque impose de s’écouter et de faire un choix, en fonction des représentations disponibles…

« Le fait de douter de la convenance de telle ou telle étiquette nous projette dans une situation de recherche d’où naissent la nuance et le nouveau concept, périssable lui aussi ». ..

Risquer une réponse c’est se l’approprier en assumant l’erreur éventuelle, dépasser la crainte qu’elle peut susciter et petit à petit acquérir une certaine assurance. C’est donc se responsabiliser et s’adapter à un environnement mouvant.

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